jeudi, mars 30, 2006

Le Madame ?

Tandisque dehors le printemps est definitevement arrive.
A l'interieur on chauffe encore.
Pic's from Le Madame.

Add : Alors biensur c'est pas gagne mais on m'informe que lors de la conference de presse de ce matin, John Malkovitch (de passage a Varsovie) est intervenu personnellement, depuis Le Madame, pour dire tout son attachement a ce lieu de culture...
On n'a pas fini d'y etre, la presse n'a pas fini d'en parler.
A demain matin.



Eksmisja Le Madame ?




Plus qu'une boite le Madame c'est (je l'ai deja dit ici, mais j'aime me repeter):
- Des expositions de jeunes artistes à l’étage,
- des performances au sous sol,
- des débats,
- des pièces de théâtres,
- des conférences,
- des récits de voyages
- un masseur,
- une cartomancienne,
- une armée de serveurs-serveuses qui changent en permanence (sauf Magda) et dont parfois on se demande s’ils sont vraiment serveurs ou juste passés donner un coup de main,
- de produits 100% végétariens.
- 8 salles, autant d’ambiances
- des p'tits concerts
- une back room - pardon la bas on dit "dark room"-
- des Djs parfois très très bons. Parfois vraiment catastrophiques.
- un des rares endroits de W-wa ou tout le monde peut trouver chaussure a son pied (des messieurs, des madames, pour les madames, pour les messieurs ou inversement, voire du 3eme sexe – Ah, ce Georges ... –).
- une physio vraiment trop blonde,
- un videur hagard,
- un vestiaire ou on ne perd jamais rien.
- des canapés dans lesquels on peut s'endormir (mais dans lesquels on perd de trucs)
- le siege du parti des Verts polonais, a l'étage.
- le lieu de rendez-vous, de débats d'échanges, après toutes les manifs qui heurtent la sensibilité des (nazis) canards au pouvoir.
- des clients qui sont autant de personnages différents et – tous – dingues.
- une autre vison de la Pologne et de Varsovie.
- un endroit agréable.
- ils ont vraiment fini par acheter du Red Bull ® et non leur NRJ-Extra-Strong-Power (jaune).
- une boite ou on peut parler sans que la musique ne déchire les oreilles – ie : au RdC, Ok au sous-sol, c'est pas vrai…–.
- des salles non fumeurs respectées.
- des fêtes qui commencent le vendredi soir et s'arrêtent le lundi a l'aube.
- ça a même été un terrain de foot
- des filles parfois belles (rarement ? – mais j'y ai fait au moins une belle rencontre –)
- des mecs ... (ouais mais la je sais pas trop, j'imagine pas mal ?)


Voila, la municipalité (PiS et anciennement gouverne par le Lech K.) a acquis il y a 18 mois la société a qui le Madame louait ses locaux. Et a tout aussi subitement augmente tres fortement ses loyers. Le Madame n'a pas pu payer. La municipalité exige donc 400,000 Pln de Le Madame (Asso. type 1901). Już ! If not : fermeture. La demande est quasi impossible a exaucer...

Le Madame devait fermer (huissiers) Lundi.
Arrêté Municipal et ordre d'expulsion.

Mais nombreux sont ceux qui ont vu dans cette augmentation des loyers (et le soudain intérêt de la ville de Varsovie pour la rue Kożla) une tentative de faire taire une des voix discordantes dans la Nouvelle Pologne (et la capitale) que souhaite voir s'eriger le PiS-SB-LPR.
Depuis lundi, c'est squatt. Impossible pour l'instant pour la police d'évacuer l'ensemble des personnes présentes 24/24H. Le moment le plus redoute ? 06h00. Lorsque l'expulsion légale peut être menée. Et que les sympathisants dorment pour la plupart.

Moi ? ça fait deux jours que je prends mon petit dej la bas, assez tot je dois dire...

lundi, mars 27, 2006

Le Madame n’est pas mort.

  • 11h arrivée des huissiers.
  • Plusieurs centaines de personnes prennent tranquillement leur petit déjeuner à l’intérieur.
  • Les huissiers palabrent.
  • 13h la musique est toujours à fond. Certains qui n’ont toujours pas dormi depuis hier continuent de danser.
  • A l’étage la résistance s’organise : il faut du monde tout le temps. Un planning des présences (« je m’inscris de 20h à 22H samedi 27 mars 2014… »)
  • On cherche les contacts avec la Mairie de varsovie.
  • On appelle le maximum de gens pour qu’ils viennent au Madame (« quand tu peux »)
  • La presse est présente, la TV aussi.
  • On re-achète du café.
  • J’ai bien envie d’y être.
  • Mais je n’y suis pas. Je reçois des informations récurrentes à son sujet.
  • Et vraiment non le madame n’est pas encore mort.

La vie profonde

Anna de NOAILLES

Être dans la nature ainsi qu'un arbre humain,
Étendre ses désirs comme un profond feuillage,
Et sentir, par la nuit paisible et par l'orage,
La sève universelle affluer dans ses mains !

Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face,
Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
Et goûter chaudement la joie et la douleur
Qui font une buée humaine dans l'espace !

Sentir, dans son coeur vif, l'air, le feu et le sang
Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre.
- S'élever au réel et pencher au mystère,
Être le jour qui monte et l'ombre qui descend.

Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
Laisser du coeur vermeil couler la flamme et l'eau,
Et comme l'aube claire appuyée au coteau
Avoir l'âme qui rêve, au bord du monde assise...

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Je tombe dessus a l'instant, j'aime beaucoup ce poeme.
Bien a l'image de mon WE (de ma vie ?) .
Chaos, bordel, changeant.

La tete entre Ici et l'Allemagne.
Deux jours a Olstszyn,
Vendredi-samedi.
Le son fait place a de calmes moments
Regarder bruler un feu de cheminee et finir un verre de rouge.
Sortir jusqu'au petit matin.
Mazurie, lacs.
Se ballader au milieu de cette belle campagne polonaise.
Derniere soiree au Madame.
Les huissiers sont arrives aujourd'hui a 11H. C'est ferme.
Ce matin reunion et costume.
Techno dans la tete

Chaos, bordel, changeant.

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Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face,
Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
Et goûter chaudement la joie et la douleur
Qui font une buée humaine dans l'espace !

Sentir, dans son coeur vif, l'air, le feu et le sang
Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre.
- S'élever au réel et pencher au mystère,
Être le jour qui monte et l'ombre qui descend.

jeudi, mars 23, 2006

Offrir des fleurs a une ravissante inconnue

Ach, wie schade...
J'offre jamais de fleurs. Ca a du m'arriver une fois (je m'en rappelle encore) deux fois peut etre tout au plus.

Aujourd'hui 11h00.
Seul. Face a Access©.

_"J'y vais
_Non c'est debile, c'est cliche, je te rappelle que tu destestes Amelie Poulain et que t'es en plein dedans, garcon...
_Si t'as envie d'y aller tu y vas, tu fais pas chier.
_ Ouais mais c'est ridicule. En fait pire, c'est egoiste. C'est moi qui veut la revoir, alors qu'on a deja parle hier soir de tout ca. A quoi ca sert ? Faire film hollywoodien se serrer l'un contre l'autre...
_T'as envie de la revoir, non ?
_Surprise puerile et debile.
_Arretes...
_Ouais, mais tu me vois arriver en courant avant qu'elle enregistre, en criant son nom dans l'aerogare, devant ses potes peut-etre. Ca lui foutrait certainement la honte de sa vie.
_Tu penses vraiment qu'un jeudi a 12H, elle va avoir un comite de depart ?
_De toute facon, j'ai encore le temps, son avion part dans deux heures et demie, je finis le planing des plans d'actions V523-56/2 et je fume une clope et je prends une decision..."

15 min, plus tard, chez le fleuriste.
"_Bonne idee d'y aller maintenant. Comme ca tu laisses les fleurs au guichet de la compagnie, avec un petit mot (faut que je trouve un truc court, drole et bien et...) en demandant a ce qu'elles soient remises a l'ange quand elle enregistrera."

11h50, Aeroport W-wa. Vite, payer le taxi, s'engouffrer dans l'aerogare, chercher le guichet de sa compagnie.
_"Ne pas la rencontrer, je suis deja un peu a la bourre pour ce plan, je risque de tomber face a elle : tant pis.
_ Non tant mieux, la revoir, l'embrasser.
_ Pas de grand melo : ne rien dire, passer les fleurs et partir. Une derniere fois.
_ On verra : mais qu'importe, t'y es maintenant, in'ch allah ! "

11H52 ?
_" Czy Pani mowi po Angliesku ?
_ Yes.
_Super. Bon alors vite fait, je vous explique : pourriez vous verifier la presence sur votre vol pour Francfort d'une dennomee Ange et lui remettre ceci.
_ Non. Par mesure de securite nous ne remettons ni paquet ni ne devoilons l'identite de nos passagers."

La j'avoue que je lui sors :
  1. Un regard a faire pleurer A. Lepper
  2. Que c'est un bouquet de roses (ce qui est vrai)
  3. Qu'elle n'a pas besoin de me dire si ou non elle est sur ce vol. Juste prendre le bouquet... et "on se comprend n'est-ce pas ?"
  4. Sourire tristoune a chaque virgule.
Elle, subitement revient au polonais, et , comme prise d'un crise aigue de reminiscence de ses soirees serie TV romantique-fleur-bleue-pot-de-nutella de quand elle avait 14 ans :
_ "Venez avec moi, suivez moi".

On passe reellement le bouquet de fleurs aux rayons X. Le douanier placide, consciencieux , expert, confirme : "Des fleurs".

Retours au guichet :
_Comment elle s'appelle celle dont je ne vous dirais pas si elle est presente sur le vol ou non ?....Hum..... Hum Hum... Et bien je crois que vous avez un probleme, monsieur...
_ Reverifiez svp.
_Non... Vraiment... Je ne peux rien vous dire mais... Mais il y avait un vol plus tot ce matin pour Francfort ! ... Oui c'est ca. Ca je peux vous le dire : elle est partie, son avion vient de decoller, a midi ...
_Vous aimez les fleurs, madame ? (Jolie Polonaise, Blonde, 25 ans) ... Elles sont a vous.

Partir sans se retourner pour voir j'immagine la tete de l'hotesse avec ce bouquet dont elle ne sait que faire...
Grand soleil a Varsovie.
Demander au taxi de s'arreter.
Marcher.

Rentrer faire le planing des plans d'actions V523-56/2 bis.

Thur, 23 Mar 06 13:30 Depart Warsaw Etiuda Terminal

10 raisons d’être heureux

  1. L’Allemagne est juste a cote.
  2. J’ai beaucoup perdu mon allemand, après le polak ça va être les doigts dans le nez.
  3. J’adore voyager
  4. Je ne connais pas trop Trêve
  5. Avoir une fille dans mon appart 24/24, je ne sais pas si je suis bien prêt
  6. Je pourrais continuer à boire des bières avec des potes quand je veux en semaine
  7. J’aime bien les avions
  8. Je vais demander ma mutation à Metz qui est la plus belle ville de France
  9. C’est un ange
  10. Je l’ai quand même connue 5 jours

lundi, mars 20, 2006

... Et de l'eau fraiche.

Ce WE ce fut aussi ça. Ca. Et même ca. Surtout ca. Ahh…..

WE au ski en pologne # 2.

C'etait le WE dernier. 3 jours du 10 au 13 mars , a Szczyrk.
Encore beaucoup de neige. Froid. Tres froid.
Et tres mal aux fesses : premiere tentative de domptage de cet animal qu'on appelle le Snow.

Resultats : Snowboard : 1. / Moi : 0.


19h.Dimanche Ulica Wiertnicza.

19 H.
Varsovie.
Dimanche.

Nous sommes devant l’ambassade de Biélorussie. Au fin fond du sud de la ville. Dans le quartier de Willanów. Loin, très loin du quartier des ambassades. Une localisation de la représentation diplomatique biélorusse à l’image de ce qu’est devenu le pays : éloignée, retranchée derrière de hautes grilles.

Il fait très froid ce dimanche soir. Et je me prends à penser à ces milliers d’ukrainiens qui l’an dernier battaient eux aussi le pavé pour leur liberté pendant des semaines d’affilé. Empathie. Comme une fierté aussi d’être la.

19H. En Pologne.
Mais 20H déjà en Biélorussie.

Autours de nous beaucoup de Polonais. « Pour votre Liberté et la notre » disent des pancartes reprenant la devise des légionnaires polonais de la Grande Armée. Des membres de la jeunesse du P.O. aussi, avec pancartes et drapeau. « Solidarité ». Des drapeaux Rouge et Blanc et Rouge par dizaines. Celui d’avant la période soviétique, d’avant les élections truquées, d’avant celui qui flotte sur le sinistre bâtiment, ce vert et rouge restauré par Alexander Lukashenko après la répression de 1995-1996, l’unique tentative de démocratisation qu’ait jamais connue la République de Biélorussie.
Et bien sûr, surtout, beaucoup de personnes qui sont venues sans considération partisane, pour être là. Faire acte de présence, adresser un message aux diplomates qui nous observent bien au chaud derrière leur rideau : vigilance et mobilisation. Quelques centaines de personnes qui affrontent gaiement, en chantant, en dansant, le froid Polonais.
Pleins d’espoir pour la soirée que certains imaginent comme les nuits de Kiev il y a un an.

19H.
Les gens ne parlent plus au téléphone. Le réseau des portables sur Minsk vient d‘être soudainement coupé. Plus de nouvelle de ce qui se passe là-bas. Le silence s’installe rapidement à toutes les villes de Biélorussie. A mes cotés une amie biélorusse dissimule mal sa crainte derriere un arrogant sourire de façade.
19H on apprend par Radio Free Europe que l’accès au centre de Minsk est bloqué par l’armée et la police.
19H encore, les métros, les trains et les autobus du centre de la capitale Biélorusse sont arrêtés et détournés vers la périphérie.

Fin de l’espoir ?

A Varsovie on continue de chanter, de danser, de crier des slogans, d’écouter les discours d’opposants, de polonais, d’ukrainiens venus témoigner de leur solidarité avec le peuple frère..
Et encore des chants, des danses, il fait froid.

Puis on annonce 10.000 personnes à Minsk sur la place d’octobre. Quelques minutes après, les memes organisateurs annoncent 15.000 personnes. Incroyable. Loukachenko avait promis de « briser le cou » à tous ceux qui contesteraient son élection dans la rue (« je suis sur d’être réélu »). Les rumeurs les plus diverses parcourent le(s?) millier(s?) de personnes presentes. On chante encore. On annonce 500 arrestations. Tous les principaux leaders de l’opposition seraient arrêtés. "Białorus zivie". Danse. "Loukachenko do gułagu". Non. Nous avons confirmation que Milinkevitch n'est pas detenu et qu'il a pu parler aux manifestants de Minsk. Qu’il demande l’annulation des élections. Qu’il leur demande de se réunir, encore et plus nombreux, lundi, a 18h30.
Une dernière danse. Sourire.

"Wolna Białorus"

La police n’est pas intervenue. Le président Loukachenko a été réélu. Dès 14h, son score était connu et annoncé : 82%.

19H, c’était aussi l’heure de la fermeture des bureaux de vote. De l’autre cote de la frontière.

---------- Revue de presse Polonaise sur le sujet :












LE KGB BIELORUSSE ASSIMILE L’OPPOSITION POLITIQUE A UNE ORGANISATION TERRORISTE », « Gazeta Wyborcza » du 17/03/06, une, résumé.

Le KGB biélorusse a mis en garde les Biélorusses contre les attentats terroristes préparés par l’opposition politique.

Commentaire de Bartosz Weglarczyk : Il est impensable qu’au début du XXIème siècle, un pays situé au centre de l’Europe soit dirigé par un dictateur qui ressemble à un apparatchik soviétique des années 70, à la seule différence près qu’à cette époque-là les gens qui manifestaient dans les rues étaient envoyés dans des camps de travail alors qu’aujourd’hui, ils sont officiellement menacés de mort.
Le chef du KGB a présenté en détail les préparatifs de l’opposition démocratique pour faire sauter des bâtiments publics et pour assassiner des gens dimanche soir. Des sottises. Les pouvoirs communistes ont recouru aux mêmes arguments en parlant de « Solidarité » clandestine ou des dissidents soviétiques.
Les élections en Biélorussie seront faussées, c’est sûr.
Le KGB biélorusse craint-il la répétition de la « révolution orange » à un tel point qu’il est prêt à organiser une provocation cauchemardesque lors de la soirée électorale, qui lui permettra de mettre fin à toute opposition politique ? Malheureusement, nous ne pouvons pas l’exclure. (jr)

« LOUKACHENKO PERDRA », « Rzeczpospolita » du 17/03/06, p. 2, résumé.
Déclaration commune de Vaclav Havel et de Lech Walesa.
Les élections en Biélorussie ne peuvent pas être considérées comme libres (…) La situation dans ce pays ne diffère pas de la situation de la Pologne ou de la Tchécoslovaquie dans les années 70 et 80 et, comme alors chez nous, la réalité en Biélorussie peut paraître immuable et tout changement politique impossible. Cependant, malgré une répression politique de plus en plus brutale de toutes les manifestations de liberté, on voit grandir la volonté de vivre dignement, de construire l’avenir démocratique de la Biélorussie et de fonder un Etat de droit qui respecterait les Droits de l’Homme et du citoyen. Seule cette volonté peut expliquer le fait que les conservateurs, les socialistes, les libéraux, les communistes d’opposition et des dizaines d’organisations interdites et persécutées par le régime soient arrivés à s’unir et à créer une opposition démocratique influente.
Il faut remarquer ici le succès d’Alexandre Milinkievitch, qui a su gagner la confiance de toute l’opposition. Il est non seulement une personnalité remarquable qui pourra conduire la Biélorussie vers la démocratie, mais également un véritable homme politique européen (…)
Le monde libre devrait écouter les appels des militants biélorusses qui nous demandent d’aider les victimes des répressions politiques, de soutenir les médias libres, d’adopter des visas gratuits et de financer des bourses d’études qui devraient être attribuées indépendamment de la volonté de l’administration de ce pays.
De telles décisions peuvent accélérer l’apparition d’une société civile en Biélorussie (…). Si l’Union européenne est en mesure d’offrir un réel soutien à cette société civile, nous verrons disparaître le dernier régime non démocratique qui fonctionne à ses frontières. Cette chute sera aussi rapide que celle des régimes communistes. Une opposition démocratique forte permettra de réduire les coûts d’une transformation politique et sociale en Biélorussie. (jr)

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Po angliesku


Ministry to Belarus: stop violating democracy Warsaw, March 17: The Polish foreign ministra Friday appealed to Belarussian authorities for "a halt to activity that runs contrary to the principles of democracy" and "an honest, impartial and transparent" election. Presidential elections in Belarus are Schedule for this Sunday. In a statement sent to PAP ministry spokesman Pawel Dobrowolski said Belarus in recent monthshad "produced a wave of political repressions unprecedented in post-communist central-east Europe", and noted that recent statements by Belarussian officials "gave ground for doubts about the state's impartiality during the elections". Dobrowolski added that Poland also feared for the safety of the country's political opposition.

Onyszkiewicz: two EP delegations denied entry to Belarus Warsaw, Kuznica, March 19: Two European Parliament delegations for monitoring presidential elections in Belarus have been denied entry to this country, vice-President of the European Parliament Janusz Onyszkiewicz told a news conference in front of the Belarussian embassy in Warsaw on Sunday.
Onyszkiewicz recalled that under an agrement between Poland and Belarus Poles with diplomatic passports should be allowed estry inside Belarus. Denial can be issued on suspicion of threat to the state security or public order. He added that he was informed at the order about an ordinance of the Belarussian State Security Committee banning entry without revealing reasons behind the decision. The ordinance expires on April 1. In front of the embassy the Democratic Partydemokraci. pl, led by Onyszkiewicz, organised a manifestation of support for free elections in Belarus. Another manifestation of support for Belarussian opposition was organised at the Polish-Belarussian border crossing point in Kuznica. Deputy Senate Speaker Krzysztof Putra (Law and Justice PiS) told some 100 demonstrators that Poland will support democracy in Belarus for democratic system there would help Poland "do good economic and political business" with Belarus. Demonstrations in support of the Belarussian democracy and free elections were also staged in
Gdansk and other Polish cities. (km)

Polish MP, MEP barred from Belarus
Warsaw, March 17: Polish MP Marek Suski Friday was barred from entering Belarus, where he was to be an OECD observer at this Sunday's presidential elections. Suski, an MP for the ruling Law and Justice
(PiS), is currently in a special section of Minsk Airport. His diplomatic passport has Bern confiscated.
According to Suski Belarussian authorities refused to inform him why he could not enter the country and suggested he return to Poland via Vienna. Other Poles travelling with him were let into the country, Suski said. Another Pole, MEP of Self-Defence Ryszard Czarnecki was also denied entry to Belarus on Saturday. (mb)
Public Bialystok radio broadcasts bilingual programmes Bialystok, March 19: Public Bialystok radio
station on Sunday broadcast reports abort presidential elections in Belarus in Polish and Belarussian with the objective to reach Belarussians living near the border with Poland and those living in Poland. Bialystok radio station covers the area of 100 kilometers from the town so it can be well received scores of kilometres inside Belarus. (km)
POLITICS
Two Bialystok Radio journalists
denied entry into Belarus
Bialystok, March 17: Two Bialystok Radio journalists were denied entry into Belarus on Friday. The journalists wanted to enter the country to cover Sunday's presidential election. Their Belarussian visas were annulled at the Bobrowniki border crossing. Belarusian order guards did not explain reasons behind the decision. Jerzy Leszczynski, one of the journalists, said they had valid visas and their accreditations were waiting for them in Minsk.
They have not been the first Polish journalists barred from entering Belarus. In mid-December 2005 Polish TVP television journalist Agnieszka Romaszewska was deported from Belarus and Gazeta Wyborcza journalist Wacław Radziwinowicz was denied entry into Belarus In mid-February.

Embassy: entry ban for journalists "mistake"Warsaw, March 17: Friday's entry ban to
Belarus for two Polish radio journalists was "a technical error", the Belarussian embassy in Warsaw announced. Embassy officials declined to explain the error. Earlier today two reporters from Poland's Radio Bialystok underway to Minsk for Sunday's presidential elections were barred from ntering Belarus despite possessing valid visas. The journalists may apply for fast visas at the Belarussian consulate in Bialystok and will be let in, embassy spokesman Dmitri Vybornyi told PAPtoday.(mb)

vendredi, mars 17, 2006

Post completement personnel

Bonjour à tous !

Longtemps, pour certains, que vous n’avez pas eu de niouzes ? Et mon tel … ? nan mais.

Alors je sors à l'instant de l'entretien avec le DG pour parler avenir (comme quoi, en Corée ou en Pologne, le jour se ressemble parfois) : fin du VIE le 31 juillet. Après ? (Si je décide de continuer dans la belle maison) retours en France certainement au sein d'une filiale, vendre. A moins que d'ici là je ne trouve autre chose ; comme un projet personnel par exemple ...

Mais, avant d'envisager ce retour dans notre douce contrée, je resterais bien encore sur zone ; un bon mois. Histoire de craquer mes derniers zlotys et de rentrer chez les pôrents attendre mon premier salaire gagné à la sueur de mon front ; c’est peu dire que j’ai hâte. D’ores et déjà, se dessine l’immédiat après-VIE. Bah oui. J‘y pense déjà.

Les vacances donc.

(Je suis très fier de vous avoir demandé « tu fais le 1er de l’an 2005 » en février 2004 et de vous inciter cette fois à réfléchir à votre mois d’août dès le mois de mars.)
Petite proposition. Puisque petit projet.

Petite escapade au bord de la mer Noire. 1 mois (et demi ?).


Sur place :
§ Des amis (Sofia, Varna, Bucarest, et des potes de passage au Teknival de Kazantip - Crimee)
§ Des envies (sommets en Bulgarie, Delta du Danube en Roumanie, Plage de sable en Crimée, fête à Odessa)
§ Du soleil
§ La mer noire (mais bleue et chaude)
§ Des montagnes
§ Des gens (bah ouais), des cultures, des rencontres
§ le tout a 5 Euros la nuit d'hotel et 50 centimes le pack de 6 bieres (fraiches).

Ce que je vous propose c’est de me rejoindre pour quelques jours dans ce périple, de passer :

  • un WE,
  • une semaine,
  • ou plus

de vacances ensemble dans ces pays méconnus, charmants, pas chers, ouverts, sans visa, baignés de soleil, bientot en UE (2007-2008 pour certains). Le nomreuses capitales que je devrais traverser (si le projet va a son terme) s'y pretent bien (aeroports...)

  • Entre monde Russe, Latin, Balkanique.
  • Entre soleil et mer.
  • Aux confins de l’Europe.

Pour ceux éventuellement intéressés voir la pièce jointe.
Ouais je sais : mon prof de market etait nul.

On en reparle par mail pour les gens (AMIS seulement) interesses.
Bises a tous et surtout a toi.

Ben

PS : pour vous donner une idee : depuis Paris : vol Paris-Bratislava puis Bratislava-Sofia = 160 Euros TTC AR. (skyeurope.com)
PPS : je passerai a Paris debut juin...

jeudi, mars 09, 2006

Bon plan Week End ?


Solidarity with Belarus
12th March 2006, 5:00 p.m.
Rynek Nowego Miasta in Warsaw (old town)Polish and Belarussian artists singing together !From Belarus: Lawon Wolski (from band NRM), Jurka Asennik, Igor Waraszkiewicz From Poland: Agata Buzek, Kasia Nosowska, Joanna Szczepkowska, Muniek Staszczyk, Zbigniew Zamachowski, Grzegorz Markowski, Hey, 123, Habakuk. Belarussians count on your support !Join us and inform others !
The concert will be broadcasted LIVE by Channel 1 of Polish Television

pour plus d'infos sur cet etrange voisin : voici un (bon) site en francais et un autre en anglais.

mercredi, mars 08, 2006

J'adore ...

From here

How does a person- other than the two-year-old who was born into a Polish family and has no choice- learn to do all this? For the adult learner step one is to understand what is involved in producing a Polish sentence. Steps two, three, four, and so on are repetition, repetition, and more repetition, with recursion to step one as needed.
  • The learner needs to imagine settings in which he or she might want to ask, for example, "Excuse me, ma'am; do you know those young students?" His/her thought processes might run as follows.
  • Let's see now, for "Excuse me, ma'am" I'll go with Prosz pani, which we've had since day one.
  • This is a question, so I'll begin with Czy.
  • "You", since I'm addressing a woman I don't know, is pani.
  • For "know" I'll use zna (know persons and things), not wie (know about persons and things).
  • The accusative of "those young students" is the same as the genitive because "students" has Male-Personal gender.
  • So here goes: Czy pani zna tych m odych studentów?
This may not be "thinking in Polish" (whatever that means), but that doesn't matter.
Your listeners don't know what you're thinking, they only hear what you're saying. As long as what issues from your mouth are more of less the right sounds in the right order, your listeners will praise you for how well you speak their language.

vendredi, mars 03, 2006

Le grand et le petit gros.

Un post à la Washington read où vous trouverez pèle mêle : Chirac, Kaczynski, La LPR et Villepin, Blair... Bref que du beau monde.


Sachez bien que désormais tout va pour le mieux entre la France son charismatique président, son flamboyant ™ Premier ministre et le Président Canard (non la grippe aviaire n’est pas arrivée en Pologne). S’en est finit des petites phrases, des incompréhensions. (cf Les craintes et les phobies françaises ) tout ce très joli monde s’entend à ravir. Et ca fait bien plaisir.
Mais on s’entend sur quoi au fait ?
- Grâce à cette nouvelle version de l’Entente, on a quand même réussit a ridiculiser Blair et ses projets de reformes budgétaires pour l’Europe (et la reforme nécessaire de la PAC)
- On est tous d’accord pour enterrer la constitution (la France sénile et sans idée et la Pologne repliée sur elle-même) quant bien même d’autres pays continuent de la ratifier.
- On continue de se réunir avec l’Allemagne (hait par les deux nouveaux amis du canard) mais Paris laisse dire sans sourciller que les rencontres de 3 de Weimar (les rencontres tripartites F, P, D depuis 1989) ne sont d’aucune utilité.
- Les français n’autorisent pas la libre circulation des travailleurs Européens, pratique le patriotisme économique. Un partit gouvernemental propose sérieusement de re-nationaliser Rzeczpospolita (journal dont l’Etat Polonais n’est actionnaire qu’à 19% et qui a publié les caricatures polémiques portants atteintes selon la LPR à l’ensemble de la communauté des croyants.
- Les dissensions sur l’Irak ? Paris s’est considérablement rapproché de Varsovie semble-t-il depuis le (beau ?) discours de Villepin à l’AG de L’ONU.

Noce en grande pompe donc entre la vieille France et la nouvelle Pologne. Pour le meilleur ou, dans le cas present, le pire.


- Cette fin me penser a une rencontre a Lublin : un fille qui etudiait le droit canon. Mais qu'est ce qu'on peut faire avec une maitrise de droit canon ? Et bien m'avait-elle repondu, on redige les demandes d'invalidation de mariage sreligieux pour avoir le droit de se re-marier a l'eglise. Et, en Pologne, c'est un bon business. Comme quoi les mariages, meme religieux, peuvent etre rompu. Et quand on voit Lech et Jacques, on se dit que les divorces peuvent aussi etre annules -

mercredi, mars 01, 2006

T'es qu'un expat...

Hier dernière soirée avant le carême. 40 jours de jeune relativement respectés en Pologne. Moins respectés à Varsovie certes mais quand même, je me rappelle de l’an dernier : on sent une nette différence. Moins de gens le soir dans les rues (il y en a déjà très peu), des bars et des boites à demi remplis, des restaus un peu tristes…
Le printemps, Pâques : tout n’en sera que meilleur, l’explosion de couleurs, le réveil de la nature, le réveil des gens...

Tranquillement attablés à l’un des meilleurs bars de Varsovie. [Le patron est terrible. Il offre presque autant de verres que ses clients en payent. La musique change (Tango, A. Franklin, Ace of Base) la bière reste à 5 zlotys. Un bon endroit pour fêter ce mardi gras et s’apprêter à rentrer dans les 40 jours de - deuil national ? - carême. ] avec quelques amis et sans que je ne demande rien à personne, soudain, au détour d‘une phrase plus qu’un reproche, une lame tranchante : « toi de toute façon, tu vis comme un expat et t’aime pas la Pologne.»

Elle : polonaise.
Moi : étonné.

C’est formulé comme un reproche, ça se murmure plus que ce ne se dit, on sent une réelle irritation : pas de doute c’est grave, important. Résumons : Je suis un français qui bosse en Pologne (même si, bon, français ?...) Donc expat (sans le statu et le salaire qui va avec) ouais. A priori une évidence.

Sauf que, c’est pas une tautologie dont on me fait part : c’est une sorte de réquisitoire :
- « Tu restes dans ton ghetto expats. »
- « Tu t’intègres moins que d’autres français (qui eux sont moins expats du coup mais toujours français ? …) à la société polonaise
- « Tu ne fais pas les efforts, ou tu n’as pas fait les efforts ; et ça traduit soit une indifférence à ce pays, à ces habitants, sa culture soit une immaturité totale de ta façon d’être à ce(ux) qui t’entoure(nt). »

Tout est vrai. Partiellement.

Fin du réquisitoire, le ministère public se retire. L’avocat ramasse ses notes, toussote puis se lance dans sa plaidoirie sauf que… Sur le moment comme souvent après 3 (6 ?) bières, je ne pensais déja plus tres bien . Quelque chose assez proche du « bah ouais mais nan » et je me suis lancé dans de fumeuses explications ; j’ai plaidé les circonstances atténuantes.

  • C’est difficile de comprendre les polonais. - deja ils ne parlent pas - Ici tout semble pareil qu’en Europe Occidentale mais finalement non. Un effet Canada Dry qui est difficile. Le Maroc, l’Inde m’avaient ainsi conquis car on est de fait dans un autre rapport aux pays. On est vraiement a l'etranger.Notre regard change, nos critiques se relativisent. Ces sont d’autres mondes. Alors qu'en Pologne ca ne peut fonctionner. Tout semble pareil (Democratie, Europe, Christianisme ... et tous ces autres trucs ), si bien que très souvent on juge avec nos référentiels français. Et on en est pour une bonne déconvenue.
  • Je pense que la société polonaise est plus fermée que les sociétés anglo-saxonnes ou latines.
  • Je pense aussi que si j’étais à Kielce, seul francophone avec peu d’anglophones, mes potes seraient certainement tous polonais (ou variante, je resterais seul chez moi…) A Varsovie, il est clair que les francophones et anglophones sont légions. Facilité donc. Je reconnais
  • Je ne parle pas Polonais : la journée je bosse (en anglais), le soir je m’y consacre partiellement. 2 soirs / semaines. Et je pars dans 5 mois ce qui ne motive pas des masses.
  • Les polonais ne parlent pas anglais.
  • Des expats qui s’intègrent plus? Ceux qui sont avec des polonais francophones ? Ceux qui connaissent 3 Polonais ? La majorité des français, anglais, espagnols et italiens que j’ai rencontrée, ici, en Pologne, restent entre eux. (je ne parle ni des étudiants, ni des français maries à des polonaises qui sont très nombreux)


Tels étaient mes arguments d’hier soir.
Très peu agencés.
Sans cohérence.
Je cherchais à me justifier comme un gamin pris la main dans le sac. Pire je pensais vraiment être en accord avec le regard de mon interlocutrice dans lequel je me voyais moi, colon, connard passant, profitant puis se cassant.

Dur.

Alors que peut être, si je lui avais dit tout simplement :

  • Je ne parle pas polonais. Et c'est uune langue difficile. Je n’ai pas cours de Polonais. Je m’y attache. (Deux fois par semaines : discutions avec une collègue de bureau en polonais – mercredi – pendant deux heures, puis chez des amis –jeudi –. Ma toute nouvelle amie est polonaise (oui, colon tout ça) on parle en polonais ensemble ou en anglais. J’ai viré le câble pour n’avoir que les chaînes Polonaises. Je n’ai jamais pris de cours de grammaire mais l’étudie sur internet.
  • Vous êtes durs avec les étrangers, comme vous l’êtes entre vous. Il faut 6 mois pour parler à son voisin (si des fois on lui parle) 8 pour que la serveuse du marchand du tabac vous dise « bonjour » et pas « j’écoute ? ». Jamais de pots après le boulot (rentrer en famille) jamais de pots après le foot ou le basket. Rarement des invitations. (mon voisin est quand même venu 3 fois chez moi…)
    Je n’aime pas Varsovie. Quel bonheur quand j’étais à Poznan, Torun, Gdansk, Lublin. Je sens que les gens se racontent moins d’histoires. Sont moins stresses, moins fiers. On peut rencontrer et parler avec du monde. Rarement le cas à Varsovie
  • Je m’intéresse quand même pas mal à votre pays (sans le comprendre certes). Assez pour lui avoir consacrer la plupart de mes lectures depuis 13 mois. Pour être allé manifesté. Pour suivre ses actualités. Pour le faire découvrir à des potes en visite.
  • Est-ce que je compare la France et la Pologne ? Non. A aucun moment. Car en plus je pense que certains trucs sont assez proches. Par exemple l’attachement à la difficile langue nationale. Je ne l’ai pas senti (si fortement) en Croatie ou en Slovénie. L’anglais étant parlé par tout le monde de 7 à 77 ans.
  • 18 mois en Pologne c’est beaucoup trop court. Tu as peut être tendance a oublier que ces mêmes "expats moins colons" que tu me citais en exemple (dont je te ferais remarquer que tous se connainssent se voient, me voient, très souvent) sont tous depuis plus d’un an en Pologne. *(entre les Erasmus, les stages, les VIE puis contrats d’expats…) Moi c’est un an tout juste. Trop juste si on travaille t n’a pas de cours pour parler polonais. Mais ça tu l’avais peut être déjà oublié. Preuve encore que je me suis plutôt bien intégré puisqu’on a l’impression que je suis la depuis longtemps.
  • Peut être que je suis « un putain d’expat » (sic !) Mais je ne suis pas (encore) allé voir les putes de Jana Pawła ou du Sofia, je ne sors pas au Cynamon pour me faire une blonde de 4 heures du mat cherchant un sponsor. Je ne considère pas mes collègues de travail comme des « polaks qui foutent rien blabla bla… » Pas de condescendance pas de mépris. Pas d’adulation non plus. Pour le polonais en Pologne ou le français en Pologne.

Mais à la réflexion, plus qu’un mail, plus qu’une discussion, c’est un post que j’ai fait de cette histoire. Pour moi, je la vois comme révélateur de 3 aspects de la Pologne :


1. Une communauté nationale très forte qui ne peu se satisfaire de gens de passage. Aux States ou à Londres cette conversation n’aurait jamais eu lieu. On a le même truc en France avec les immigrés qui ne parlent pas français après plusieurs années en France. On les engueule.
2. Une espèce de complexe : ce n’est pas que je n’aime pas LA POLOGNE, mais c’est loin d’être le pays le plus facile pour vivre une aventure de 18 mois. Les gens sont quand même très réservés, la langue dure. Je lui reconnais pour autant de nombreux points positifs. Mais.
3. Toutes ces critiques m’ont fait penser que si vraiment je ne connaissais rien de la Pologne et si vraiment elle pensait que rien ne m’y intéressait… Elle ne m’aurait pas fait ce reproche. Sa démarche n’aurait eu ni sens, ni impact...

Verdict quand meme : coupable : pas assez d'efforts pour parler cette belle langue...