Drapeau bicolore et drapeau noir
Deux nouvelles d’importance pour la Pologne ce WE.
Deuil national de 3 jours suite aux événements de Katowice.
Et peut être future béatification de Jean Paul 2.
La réponse de la Pologne quant a la fiscalité européenne attendra donc encore quelques jours.
Je n’ai pas souvenir d’avoir connu un deuil national en France. Où tout du moins d’en avoir ressenti les effets comme cela peut être le cas en Pologne.
Tous les programmes des radios sont changés pour passer des chansons dont les plus entraînantes sont peut être le bon vieux Scorpion voire un Mikael Jakson Here’s the world, les bus et administrations ont revêtus le drapeau bicolore en berne et crêpes noirs ; à la TV défile des déroulants pour envoyer des dons aux victimes de la catastrophes…
Bien sur, je ne parle pas de la mort du Pape et des cérémonies officielles qui s’en sont suivies du fait du caractère exceptionnel, mythique presque, de ce symbole (a tort ou a raison) de la nation polonaise et son rôle de Grounding Father.
Mais je me demandais si (quand ?) en France, lorsque Paris a été touché par les attentats de 1995 ou 1986, l’incendie du Tunnel du Mont Blanc… J’ai ressenti un pareil trauma national.
Jamais je crois.
Et je me demandais (j’emploie à dessein un ton prétendument innocent) si cela aurait un sens de rapprocher cette communion nationale autours de ce deuil et l’histoire de la Pologne, de la nation Polonaise, de la façon dont elle s’est constituée et se définit.
Non pas tant que j’éprouve comme un léger malaise devant une réaction à l’échelle du pays que je trouve quelque peu trop disproportionnée, non pas tant non plus que je pense que nombre de polonais ont très (trop) vite tendance a sortir les drapeaux… Mais je me dis qu’en France la réaction aurait été toute autre : On aurait gueulé sur le service de l’Etat considéré comme responsable d’avoir donné une autorisation de rassemblement dans un endroit peu sur. On aurait nommé une commission ad hoc pour attribuer la faute à un quelconque fonctionnaire et à l’entrepreneur et au maître d’œuvre… Je vois déjà le ministre Nicolas S. rivaliser avec Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin pour qui ferait le plus touchant des discours sur TF1. S’ensuivrait une série de procédures, de règlements et autres ordonnances émanant de différents ministères venant allonger les textes codifiant les rassemblements de colombophiles et le niveau de neige maximum recouvrant le toit de hangars métalliques.
Mais je ne pense pas qu’on aurait sorti les drapeaux tricolores devant les mairies. Et encore moins que des particuliers en auraient suspendus à leur fenêtre.
Deuil national de 3 jours suite aux événements de Katowice.
Et peut être future béatification de Jean Paul 2.
La réponse de la Pologne quant a la fiscalité européenne attendra donc encore quelques jours.
Je n’ai pas souvenir d’avoir connu un deuil national en France. Où tout du moins d’en avoir ressenti les effets comme cela peut être le cas en Pologne.
Tous les programmes des radios sont changés pour passer des chansons dont les plus entraînantes sont peut être le bon vieux Scorpion voire un Mikael Jakson Here’s the world, les bus et administrations ont revêtus le drapeau bicolore en berne et crêpes noirs ; à la TV défile des déroulants pour envoyer des dons aux victimes de la catastrophes…
Bien sur, je ne parle pas de la mort du Pape et des cérémonies officielles qui s’en sont suivies du fait du caractère exceptionnel, mythique presque, de ce symbole (a tort ou a raison) de la nation polonaise et son rôle de Grounding Father.
Mais je me demandais si (quand ?) en France, lorsque Paris a été touché par les attentats de 1995 ou 1986, l’incendie du Tunnel du Mont Blanc… J’ai ressenti un pareil trauma national.
Jamais je crois.
Et je me demandais (j’emploie à dessein un ton prétendument innocent) si cela aurait un sens de rapprocher cette communion nationale autours de ce deuil et l’histoire de la Pologne, de la nation Polonaise, de la façon dont elle s’est constituée et se définit.
Non pas tant que j’éprouve comme un léger malaise devant une réaction à l’échelle du pays que je trouve quelque peu trop disproportionnée, non pas tant non plus que je pense que nombre de polonais ont très (trop) vite tendance a sortir les drapeaux… Mais je me dis qu’en France la réaction aurait été toute autre : On aurait gueulé sur le service de l’Etat considéré comme responsable d’avoir donné une autorisation de rassemblement dans un endroit peu sur. On aurait nommé une commission ad hoc pour attribuer la faute à un quelconque fonctionnaire et à l’entrepreneur et au maître d’œuvre… Je vois déjà le ministre Nicolas S. rivaliser avec Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin pour qui ferait le plus touchant des discours sur TF1. S’ensuivrait une série de procédures, de règlements et autres ordonnances émanant de différents ministères venant allonger les textes codifiant les rassemblements de colombophiles et le niveau de neige maximum recouvrant le toit de hangars métalliques.
Mais je ne pense pas qu’on aurait sorti les drapeaux tricolores devant les mairies. Et encore moins que des particuliers en auraient suspendus à leur fenêtre.